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L’après-fioul ? Pas si vite !

L’après-fioul ? Pas si vite !

Entre mensonges et précipitations…

 

 

 

Nous sommes en 2020. Il serait inconscient de nier que le monde est en pleine évolution et que nous nous trouvons actuellement dans une période majeure de transition écologique. Le secteur de l’énergie et plus particulièrement du fioul est touché de plein fouet. Beaucoup se précipitent pour le pointer du doigt et le qualifier d’énergie la plus polluante qui soit. Le gouvernement Macron a même fixé l’objectif de supprimer toutes les chaudières au fioul d’ici 10 ans. Tandis que d’autres, peu scrupuleux, jouent avec cette échéance et la peur des gens pour les forcer à mettre en place de nouveaux équipements hors de prix et pas forcément meilleurs pour l’environnement.

 

Dans ce climat tumultueux, l’équipe de FioulMoinsCher a tenu à examiner la situation de près et rétablir quelques vérités à propos non seulement du fioul, mais aussi des autres énergies comme le gaz, l’électricité, le bois ainsi que le solaire et le nucléaire. Nous reviendrons également en détails sur les plans du gouvernement et notamment leur cohérence face à la vie réelle.

 

Le fioul domestique n’a pas à rougir

 

Au jour d’aujourd’hui, 12% des ménages français se chauffent encore au fioul domestique, ce qui représente presque 4 millions de foyers (2.8 millions de maisons individuelles et 600 000 copropriétés).

 

répartition des énergies de chauffage entre maisons et immeubles

 

Accablé par une image de combustible polluant et dangereux pour la planète aux yeux du grand public, la réalité n’est cependant pas si dramatique. Frédéric Plan, délégué général de la Fédération Française des Combustibles, Carburants et Chauffage (FF3C) estime d’ailleurs que le terme de pollution est ambigu. Selon lui, « il ne faut pas confondre pollution et émissions de gaz à effet de serre. Le fioul domestique émet effectivement du CO², comme tous les combustibles fossiles, mais aussi les humains et animaux. Mais l'énergie la plus polluante au regard de la pollution atmosphérique, c'est l'énergie bois ». 

 

Des études ont montré que les fumées dégagées par les appareils de chauffage au bois : chaudières, cheminées, poêles à bois, poêle à pellets … sont plus polluantes que les fumées des activités industrielles, les déchets organiques ou les véhicules à moteur diésel utilisés dans le transport routier et fonctionnant au gasoil, les avions et autres appareils fonctionnant au kérosène ou enfin les véhicules roulant au fuel utilisés en agriculture.

 

Particule fine de pollution vue au microscope (Lisa / Université Paris 12)

Particule fine de pollution vue au microscope (Lisa / Université Paris 12)

 

Jean-Baptiste Lebrun, directeur du CLER-Réseau pour la transition énergétique, une association impliquée à propos des questions de rénovation énergétique, appelle également à ne pas exagérer. « Le secteur des transports représente 25 % des émissions de gaz à effet de serre françaises, rappelle-t-il. Les émissions du secteur du bâtiment, dans lesquelles sont comptabilisées celles des chauffages au fioul, ne représentent "que" 20 %. »

 

Par ailleurs, que peut-on dire des autres énergies ? Par exemple, en ce moment on parle beaucoup de la PAC (Pompe à Chaleur), peut-être est-ce la solution la plus écologique après tout. Et bien le moins que l’on puisse dire est que ça se discute car la PAC fonctionne à l’électricité et cette dernière est produite où ? Oui, dans les centrales nucléaires. On estime d’ailleurs que si toutes les chaudières fioul étaient remplacées - comme le veut le gouvernement – par des équipements  fonctionnant à l’énergie électrique, il faudrait reconstruire entre 6 et 8 centrales. Pas forcément très écolo comme programme…

 

L’avenir : le biocarburant ?

 

Le fioul a beaucoup évolué depuis les années 1960 grâce aux diverses avancées de la recherche. Sa teneur en soufre, par exemple, particulièrement nocive pour l’Homme et pour l’environnement, ne fait que baisser pour devenir quasi inexistante de nos jours.

 

Voici globalement l’évolution de la quantité de soufre présent dans le fioul domestique des années 60 à aujourd’hui :

 

Année

Teneur en soufre

1960

0,8 %

1967

0,7 %

1973

0,55 %

1976

0,5 %

1994

0,3 %

2004

0,2 %

2008

0,1 %

2016

0,005 %

 

On peut constater que l’évolution a été continue et graduelle de 1960 à 2008, période durant laquelle la teneur en soufre a été diminuée d’un facteur 8. Un véritable bond en avant a eu lieu en 2016 avec la sortie du fioul désoufré qui a réduit presque à néant la part de soufre dans le fioul (réduction de 95%), ce qui est une avancée majeure.

 

Récemment, une proposition pour remplacer le fioul 100% fossile par un biocarburant, plus propre et non importé, a même été avancée par les professionnels pour continuer à faire fonctionner ces chaudières sans contrevenir aux objectifs écologiques du gouvernement. Proposition qui, au passage, n’a reçu aucun retour.

 

Celle-ci préconise la substitution complète du fioul domestique 100% fossile, si possible dès 2024, ainsi qu’une orientation programmée vers un produit composé à 100% de bioliquide, le plus tôt possible d’ici 2050. Cela se ferait par l’ajout d’EMAG (Esther méthylique d’acide gras) de colza, ressource disponible en quantités suffisantes dès aujourd’hui sur le territoire français.

 

La FF3C propose ainsi la création de deux nouveaux produits, le F10 et le F30, incorporant respectivement 10% et 30% d’EMAG de colza. De plus, la part fossile de ces nouveaux produits sera désoufrée à 50 ppm (contre 1 000 ppm aujourd’hui), anticipant ainsi le changement de réglementation prévu à partir de 2024.

 

fioul bioliquide emag colza

 

Les chaudières ne sont pas en reste

 

Du côté des fabricants de chaudières fioul, on ne chôme pas non plus. Les modèles dernière génération repoussent toujours plus loin leurs performances énergétiques. Le résultat ? Vous consommez moins de fioul, ce qui vous permet de non seulement faire des économies sur la facture mais aussi de réduire votre impact sur l’environnement.

La chaudière à condensation par exemple – aussi appelée chaudière très basse consommation - utilise les vapeurs d’eau des gaz produits lors de la combustion pour en tirer l’énergie sous forme de condensation. Par ailleurs, elle refroidit ces fumées avant leur évacuation ce qui donne près de 80% d’oxyde d’azote, 53% de dioxyde de soufre et 30% de CO² en moins dans l’atmosphère.

 

fonctionnement d'une chaudière fioul à condensation

 

On pourrait également citer la chaudière basse température qui limite la température de l’eau du circuit de chauffage et dispose ainsi d’un meilleur rendement énergétique ainsi qu’une plus faible consommation de fioul, ce qui se traduit par moins de rejets de CO². Ou bien encore la petite dernière, la chaudière micro-cogénération qui produit en même temps de l’électricité dont vous pouvez vous servir pour limiter votre consommation et votre dépendance envers les centrales nucléaires qui la produisent.

 

Mettre la charrue avant les bœufs

 

Bien que l’objectif du gouvernement de supprimer toutes les chaudières fioul d’ici 10 ans paraisse louable sur le papier, est-il réaliste dans la pratique ? Il semble que ce ne soit pas le cas pour Gérald Gallier, le Président de l'UECF-FFB, syndicat fédérant 6300 entreprises du génie climatique, quand il expliquait au magazine « Génie climatique » qu'il était « illusoire de penser qu'il serait possible de basculer une grande partie des chaudières fioul vers une autre énergie ». D’après lui, le niveau d'investissement est très supérieur à celui d'une chaudière fioul à condensation (qui consomme moins de fioul qu'une chaudière classique).

 

Il avait alors calculé que le coût initial pour le ménage allait se chiffrer de 5 000 à 20 000 euros, soit bien plus que ne peut se le permettre un foyer souvent modeste qui se chauffe au fioul. Plus précisément,  le prix d’une chaudière biomasse peut s’étaler de 3 000 jusqu’à 25 000 euros en fonction de son rendement et de la qualité de l’appareil (et ce sans compter les frais d’installation) d’après le site Quelleenergie.fr. Et si vous n’avez pas la chance de pouvoir bénéficier de l’offre PAC à 1€, la pompe à chaleur n’est pas donnée non plus avec son tarif de 8 000 à 16 000 euros.

 

Comme le montre le graphique ci-dessous, en termes de coûts (installation, abonnement, maintenance et énergie), la chaudière fioul à condensation ne se place pas si mal par rapport à ses alternatives. Cette solution est d’ailleurs à peine plus chère qu’un poêle à bois et l’est bien moins que par exemple la chaudière gaz micro-cogénération, la PAC ou encore le combiné gaz + solaire.

 

coût du chauffage des différentes énergies

 

La PAC ? Une fausse bonne idée.

 

Le gouvernement, ainsi que les médias, font souvent référence à la pompe à chaleur comme solution de remplacement après s’être débarrassé de sa chaudière fioul. Seulement, comme on vient de le voir, si vous ne rentrez pas dans les critères exacts pour bénéficier de l’offre PAC à 1€, les coûts d’achat, d’installation et de maintenance sont très élevés. Elle fonctionne par ailleurs à l’électricité, ce qui - sans parler des problèmes techniques qui surgiraient si tout le monde basculaient vers cette solution - n’est pas le plus écologique car étant produite par nos centrales nucléaire (qui seraient alors en nombre insuffisant).

 

Même en plaçant tout ça de côté, la PAC est loin de n’avoir que des avantages. Si votre habitation ne possède pas une isolation parfaite, vous risquez une surconsommation pour faire face aux pertes de chaleur continuelles. Dans le cas d’une PAC air/air, les polluants atmosphériques ne sont pas filtrés et pénètrent facilement toute la maison. Tout comme les systèmes de VMC ou la climatisation de votre voiture, les gaines d’aération et de ventilation nécessitent un entretien régulier pour éviter l’encrassement.

 

pompe à chaleur PAC

 

Bien que la technologie évolue, certaines pompes placées en extérieur occasionnent également une certaine nuisance sonore qui peut déplaire aux voisins s’ils sont situés à proximité. Pour un fonctionnement optimal, elle doit éviter les températures trop basses. Au-delà de -7°C, les experts s’accordent à dire que ce système de chauffage n’est plus adapté, ni rentable. L’utilisation d’un chauffage complémentaire est même vivement recommandée dans ces cas-là. Oubliez donc les économies et même les considérations écologiques si vous vivez en zone montagneuse ou dans une région particulièrement froide l’hiver.

 

Enfin, la pompe à chaleur a été créée selon le principe de réversibilité. C’est-à-dire que vous pouvez l’utiliser en tant que climatisation l’été pour faire circuler de l’air frais dans la maison. Le revers de la médaille est que la consommation électrique associée à cette utilisation se transforme rapidement en gouffre. De plus, comme les défenseurs de l’environnement nous le rappellent, les émissions de gaz carbonique augmentent en conséquence. En conclusion, la PAC est encore au jour d’aujourd’hui un système de chauffage loin d’être idéal, tant au niveau du prix que de l’impact sur la nature.

 

L’arbre de vie, l’arbre de mort

 

Une autre énergie bénéficie, quant à elle, d’une imagerie populaire propre, naturelle et inoffensive : le bois. Est-ce réellement le cas cependant ? Malheureusement, comme nous allons le voir, le chauffage au bois est très polluant et nocif pour la santé. Autant le bilan de ses émissions de CO² est plutôt bon, autant en ce qui concerne les particules fines c’est une pure catastrophe pour l’Homme. On parle effectivement d’environ 100 000 tonnes émises chaque année en France.

 

Plus les appareils de chauffage sont anciens, plus ils polluent. A titre d’exemple, un poêle à bois non certifié fonctionnant durant 9h émet autant de particules qu’un poêle récent pendant 60h. Une demi-journée de chauffage équivaut à 3500 km parcourus par un véhicule diesel ou 10500 par une voiture essence. Le problème vient en partie du fait qu’il y a un grave manquement au niveau des filtres sur ce type d’appareils.

 

pollution atmosphérique particules bois combustion

 

Il est par ailleurs difficile de se fier aux performances et informations indiquées sur les appareils neufs comme le label « Flamme verte » car elles sont biaisées. Pour Serge Collet, co-auteur du rapport de l’Ineris (Institut national de l’environnement industriel et des risques) : « Les tests du label Flamme verte ne reflètent pas les conditions d’usage chez les particuliers. Ils sont effectués selon les normes en vigueur, dans des conditions de référence relativement éloignées des conditions réelles. » Non seulement ça, mais ils surestiment également le rendement des appareils testés.

 

Le gaz ? Il faudrait pouvoir !

 

Par ailleurs, il faut aussi prendre en compte que la vaste majorité des foyers se chauffant encore au fioul habitent en zone rurale et n’ont pas accès au réseau de distribution du gaz. Que leur reste-t-il alors comme solution ? Le chauffage au bois ou la pompe à chaleur qui, comme on vient de le voir, sont tout simplement hors de prix. Sans compter qu’il ne s’agit pas forcément d’un gain substantiel pour l’environnement comme certaines personnes aimeraient le faire croire.

 

Pour Frédéric Plan, délégué général de la FF3C, la seule alternative un minimum crédible au fioul dans ces zones est l’électricité. Malheureusement, d’après les calculs, l’équivalent du fioul domestique qui y est consommé représente la production d’électricité de 8 centrales nucléaires Fessenheim. La conversion voulue par le gouvernement n’a donc aucune chance de voir le jour sans un renforcement du nucléaire en France. De plus, un basculement massif vers les pompes à chaleur poserait de gros problèmes en terme de disponibilité de l’électricité dans un contexte où il est déjà fréquent d’avoir des coupures lors des gros pics de consommation en été comme en hiver.

 

En conclusion, si vous possédez une chaudière au fioul, il ne faut pas vous inquiéter outre mesure des annonces faites par le gouvernement.

La fin du chauffage au fioul n’est clairement pas pour demain et ça, c’est une réalité.

 

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