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La transformation du CITE en prime reportée à 2020

Publié le 17/09/2018 15h42

Si vous vous êtes déjà renseigné à propos de travaux de rénovation énergétique ou si vous êtes un lecteur assidu de FioulMoinsCher, vous connaissez probablement ce que signifie l’acronyme CITE. Pour tous les autres, il s’agit en fait du Crédit d’Impôt pour la Transition Energétique. C’est une aide sous forme d’un crédit à l’impôt de 15% lorsque l’on entreprend des travaux d’économie d’énergie. Ce système présentant quelques inconvénients, il avait été décidé de le transformer en prime à partir de 2019 pour l’isolation. Seulement, pour des raisons techniques et budgétaires, cette mise en place vient d’être reportée à 2020.

Les inconvénients du CITE et les avantages de la prime

De par sa nature, l’inconvénient principal de faire appel à un crédit d’impôt est de devoir attendre l’année suivant le règlement des travaux pour pouvoir en bénéficier au moment de la déclaration d’impôt. L’autre faiblesse de ce dispositif se trouve dans son nom. Celui-ci fait clairement penser à une déduction fiscale. De fait, bon nombre de personnes  non imposables ne songeaient même pas pouvoir en bénéficier. En réalité, le CITE est une subvention, ce qui veut dire que même en étant non imposables, les contribuables concernés recevront la somme correspondante par chèque ou virement.

Les avantages de le transformer en prime apparaissent donc clairement. Premièrement : pouvoir bénéficier de l’aide tout de suite et non dans 1 an, allégeant ainsi la lourdeur de l’investissement. Deuxièmement : rembourser tous les foyers qui auraient entrepris des travaux sans savoir qu’ils y avaient droit. Et enfin : inciter davantage de particuliers à rénover leur habitation.

Une mise en place qui attendra encore un peu

Comme nous l’indiquions dans l’introduction, prévue initialement pour 2019, la transition ne se fera désormais qu’en janvier 2020. Le gouvernement évoque des soucis techniques et budgétaires. Plus précisément : « Si le changement était effectué en janvier 2019, il interviendrait au moment où le fisc doit verser une avance de 60% sur les crédits d’impôts calculée sur l’année 2018. Ce qui implique donc pour les finances de l’État une année de doubles dépenses qui coûterait plus cher que prévu.»