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Tendance Prix du Fioul 21 Mai 2025 : Stabilité

Publié le 21/05/2025 12h07

Nous sommes Mercredi et c’est le jour de la semaine où nous faisons notre désormais traditionnel point hebdomadaire sur l’évolution du prix du baril de pétrole (particulièrement le Brent) et par extension le prix du fioul. Le cours du brut est resté suspendu depuis lundi, les investisseurs ayant peu de nouvelles informations à se mettre sous la dent et préférant rester prudents. Deux dossiers reçoivent particulièrement leur attention : l’accord sur le nucléaire iranien et la relance d’un cessez-le-feu dans le conflit en Ukraine.

Nouvelle tentative de cessez-le-feu en Ukraine

Aujourd’hui, 21 mai 2025, le baril de Brent s’échangeait pour environ 66,42 dollars vers 09h30, en légère hausse par rapport à l’ouverture lundi matin où il était à 65,50 dollars. Celui-ci n’a pratiquement pas bougé depuis ce week-end. De son côté, le prix du fioul est lui aussi resté plutôt stable de 1042€ à 1045€ les 1000L par rapport à la semaine précédente.

Sur le plan géopolitique, Donald Trump a déclaré que des pourparlers de cessez-le-feu entre la Russie et l’Ukraine allaient débuter immédiatement, à la suite d’un échange téléphonique avec Vladimir Poutine. Toutefois, ce dernier a refusé d’accepter un arrêt des hostilités sans conditions, contrairement aux demandes formulées par les États-Unis et l’Ukraine. Le président ukrainien a, quant à lui, accusé Moscou de faire traîner les négociations afin de gagner du temps.

En parallèle, l’Union européenne a renforcé son dispositif de sanctions en ciblant de nouveaux navires pétroliers dits « fantômes », utilisés pour contourner les restrictions sur les exportations de pétrole russe. Cette mesure vise à limiter davantage les revenus énergétiques de la Russie, l’un des trois plus grands producteurs mondiaux de pétrole aux côtés des États-Unis et de l’Arabie saoudite, avec une production quotidienne excédant 9 millions de barils selon l’Agence internationale de l’énergie.

Doutes autour de l’accord nucléaire iranien

Après une période d’optimisme alimentée par l’espoir d’un accord nucléaire entre l’Iran et les États-Unis, les marchés pétroliers ont revu leurs anticipations à la baisse. La semaine dernière, ces perspectives avaient entraîné une baisse des prix du brut, mais les doutes sont revenus après les déclarations du guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, qui s’est montré pessimiste quant à l’issue des négociations.

Lors d’un discours à Téhéran, celui-ci a affirmé ne pas croire à un résultat positif des pourparlers, dénonçant notamment toute tentative de remise en cause du droit de l’Iran à enrichir de l’uranium. Si les discussions venaient à échouer, les États-Unis pourraient renforcer leurs sanctions contre le secteur pétrolier iranien, dans le cadre de la stratégie de pression maximale relancée par Donald Trump depuis son retour à la présidence.