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Actualités du fioul
Tendance Prix du Fioul 17 Octobre : Baisse
Publié le 17/10/2018 14h59
Nous sommes Mercredi et c’est le jour de la semaine où nous faisons notre désormais traditionnel point hebdomadaire sur l’évolution du prix du baril de pétrole (particulièrement le Brent) et par extension le prix du fioul. En fin de semaine dernière, le cours de l’or noir a coulé de plus de 4% en l’espace de 2 séances du fait d’un rapport de l’Agence Internationale de l’Energie ainsi que de l’OPEP prévoyant un recul de la croissance de la demande pour 2018 et 2019. Depuis lundi cependant, il a tendance à remonter un peu à cause d’une possible baisse des stocks de brut américains ainsi que la disparition mystérieuse d’un journaliste saoudien qui a créé des tensions entre l’Arabie Saoudite et les Etats-Unis.
L’affaire de la disparition mystérieuse
Aujourd’hui, 17 Octobre 2018, le baril de Brent s’échangeait pour environ 81.25 dollars vers 10h00, en très légère baisse depuis l’ouverture Lundi matin où il atteignait 81.62 dollars. Il a par ailleurs perdu près de 4.5% de sa valeur depuis mercredi dernier où il flirtait avec la barre des 85 dollars. De son côté, le prix du fioul domestique a reculé pour la première fois depuis près de 6 semaines. Il passe de 987€ à 982€ les 1000L.
Une affaire particulièrement insolite a fait chavirer les relations entre les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite en ce début de semaine. Il s’agit de la disparition mystérieuse de Jamal Khashoggi, journaliste saoudien de 59 ans critique du pouvoir et collaborant notamment avec le Washington Post. Celui-ci aurait été aperçu pour la dernière fois le 2 octobre dernier au consulat saoudien à Istanbul.
Le président Donald Trump a immédiatement envoyé son secrétaire d’Etat Mike Pompeo à la rencontre du roi Salmane et du prince héritier qui affirment ne rien savoir à propos de cette disparition. Ces derniers ont finalement réussi à convaincre et se sont montrés favorables à une enquête approfondie. Après quelques échanges musclés entre les chefs d’Etat par presse interposée, la tension est enfin retombée. Ces 2 puissances pétrolières sont en effet interdépendantes et ont tout intérêt à ce qu’aucun conflit ouvert n’éclate.
Une demande mondiale sur le déclin
L’AIE, l’Agence Internationale de l’Energie, a pour habitude de publier un rapport mensuel sur l’état de l’offre et de la demande de pétrole au niveau mondial ainsi que leurs prévisions. Son dernier, en date du 12 octobre, a largement contribué à la baisse marquée du cours du brut ces derniers jours. L’AIE a en effet estimé que la croissance de la demande serait moins importante qu’elle ne l’avait annoncée auparavant : 110 000 barils par jour de moins à 1.3 millions en 2018.
De son côté, la veille, l’OPEP a elle aussi rendu son rapport mensuel constatant la même tendance. Pour elle, la croissance de la demande sera d’1.54 millions de barils par jour cette année pour un total de 98.79 millions. Les raisons de cet affaiblissement de la croissance : un prix élevé du pétrole, une économie mondiale morose ainsi qu’une révision à la baisse des indicateurs sur la Chine.
