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Actualités du fioul
OPEP : La demande en pétrole ne faiblira pas
Publié le 20/06/2025 12h13
En début de semaine, l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole a publié son dernier rapport mensuel sur l’état du marché pour 2025 et 2026. Selon ses prévisions, la croissance de la demande en brut demeure inchangée sur le plus ou moins long terme, malgré les incertitudes économiques et géopolitiques actuelles.
Une croissance tirée par les pays hors OCDE
D’après les dernières estimations de l’organisation, la demande mondiale devrait augmenter de 1,3 million de barils par jour (mb/j) en 2025, atteignant ainsi 105,1 mb/j. Cette croissance sera surtout portée par les pays en développement (hors OCDE), qui représenteront plus de 1,1 mb/j de cette hausse, tandis que les pays développés (OCDE) ne devraient ajouter que 0,2 mb/j à la demande.
Pour 2026, une croissance similaire de la demande est attendue (+1,3 mb/j), avec une dynamique encore plus marquée dans les pays non membres de l’OCDE (+1,2 mb/j) contre seulement 0,1 mb/j pour les pays de l’OCDE, portant la consommation mondiale à 106,4 mb/j. Parallèlement, l’offre des pays producteurs non membres de l’OPEP devrait croître de 0,8 mb/j en 2025, pour atteindre 54 mb/j, un niveau stable par rapport aux projections précédentes.
Théorie du pic pétrolier et conflit géopolitique
Lors d’une conférence à Kuala Lumpur, le secrétaire général de l’OPEP, Haitham Al-Ghais, a souligné que la demande mondiale de pétrole continue de battre des records chaque année, contredisant ainsi les prédictions récurrentes sur un pic pétrolier imminent. Il a réaffirmé la solidité structurelle de la demande en énergie fossile, notamment dans les pays en développement, sans toutefois commenter les tensions géopolitiques en cours.
Malgré les inquiétudes croissantes liées à l’escalade militaire entre l’Iran et Israël, Haitham Al-Ghais n’a pas souhaité s’exprimer sur les possibles impacts de ce conflit sur l’approvisionnement pétrolier mondial. Depuis le début des frappes israéliennes vendredi dernier, suivies de représailles iraniennes, le prix du brut a fortement augmenté en raison des risques pesant sur la production et la logistique dans la région.
