FerméDemandez votre fioul !
OUI Je peux conserver ma chaudière fioul après 2022 !
Chauffage : l'erreur à ne pas commettre !
En savoir plusNewsletter
Restez informé toute l'année
Actualités du fioul
La grève a commencé pour la CGT pétrole
Publié le 24/11/2017 15h21
Après avoir émis leurs craintes et leur souhait de s’entretenir avec le gouvernement, les salariés de l’industrie pétrochimique, n’ayant eu aucun retour, sont entrés en grève hier suite à l’appel lancé par la CGT pétrole. Leur but est de préserver leur convention collective, sévèrement remise en cause par la récente réforme du Code du travail. Selon les premières estimations de la CGT, le mouvement aurait déjà bien commencé, en particulier dans le Sud de la France, avec 50 à 100% de grévistes selon les sites.
Une mobilisation générale du secteur pétrochimique
De son côté, l’UFIP (Union Française des Industries Pétrolières) a également fait état d’actions surtout dans le Sud mais aussi dans la périphérie de Paris. En Normandie, les raffineries continuent de fonctionner normalement mais dehors les grévistes parviennent à perturber le déroulement des expéditions.
Un porte-parole de la FNIC-CGT, Emmanuel Lépine, précise que partout où il y a des grévistes, il n’y a ni expéditions ni travaux. D’après lui, le taux de grévistes postés varie de 50 à 100% suivant les sites avec par exemple 60% à la raffinerie de Grandpuits dans le département de Seine-et-Marne. Pour Yann Manneval (CGT), il y avait 100% de grévistes sur le site LyondellBasell et 60% à la raffinerie Esso de Fos-sur-Mer.
On peut apprendre aussi que les expéditions de la plateforme Total de La Mède sont totalement arrêtées alors qu’à la raffinerie de Lavéra, c’est la production qui se trouve ralentie. Cependant, la grève n’était pas encore suivie au dépôt pétrolier de Feyzin situé dans le Rhône en date du 23. Tout comme pour la raffinerie normande de Gravenchon. Emmanuel Lépine précise toutefois que les sites de Normandie ont prévu d’entrer dans le mouvement dans les jours qui viennent.
Pour rappel, les revendications de ces grévistes est de préserver les éléments salariaux et les prérogatives des CHSCT (Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail) amenés à disparaitre avec les ordonnances de la loi Travail.
