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L'OPEP se montre plutôt optimiste sur l'état du marché

Publié le 23/05/2025 15h12

Contrairement à l’Agence Internationale de l’Énergie, le groupe de l’OPEP s’est montré plus optimiste dans son dernier rapport mensuel sur l’état du marché du pétrole. L’Organisation a décidé de réitérer ses précédentes estimations en ce qui concerne le volume de la demande pour 2025 ainsi que pour 2026 malgré la période économique incertaine que nous traversons actuellement.

Une demande stable

L’OPEP a maintenu inchangée sa prévision de croissance de la demande mondiale de brut pour 2025, estimée à 1,3 million de barils par jour (mb/j), tout en ajustant légèrement sa projection de demande totale à 105 mb/j contre 105,05 mb/j dans son précédent rapport. Cette révision s’explique par une correction à la baisse de la demande estimée pour 2024, désormais fixée à 103,7 mb/j au lieu de 103,75 mb/j. En avril, le cartel avait déjà diminué ses estimations pour cette année en raison notamment des tensions commerciales liées aux droits de douane américains.

Pour 2026, l’OPEP conserve également sa projection d’une croissance de 1,3 mb/j, ce qui porterait la demande mondiale à 105 mb/j. Ces chiffres témoignent d’une relative stabilité des perspectives à moyen terme, malgré un contexte économique incertain marqué par des pressions protectionnistes et des variations de la demande dans les pays consommateurs.

Une offre qui augmente

Début mai, 8 pays de l’OPEP+ ont décidé d’augmenter significativement leur production de pétrole, ce qui a accentué la chute des prix déjà en baisse. Cependant, les cours se sont partiellement redressés dans les jours suivants, portés par une accalmie dans le conflit commercial opposant les États-Unis et la Chine et offrant ainsi un peu de répit aux marchés.

Par ailleurs, l’OPEP a revu à la baisse ses prévisions concernant la croissance de la production des pays non membres du cartel pour l’année 2025. Elle table désormais sur une hausse de 0,8 mb/j, contre 0,9 mb/j précédemment et pour une production totale estimée à 54 mb/j. Cette révision traduit une anticipation plus prudente quant à l’évolution de l’offre hors-OPEP dans un environnement de marché incertain.