Demandez votre fioul !
OUI Je peux conserver ma chaudière fioul après 2022 !
Chauffage : l'erreur à ne pas commettre !
En savoir plusNewsletter
Restez informé toute l'année
Actualités du fioul
ENGIE cède sa branche exploration-production pour la transition énergétique
Publié le 12/05/2017 15h34
L’énergéticien français ENGIE a indiqué dans un communiqué ce jeudi avoir démarré des négociations exclusives avec l’entreprise anglaise Neptune Energy dans le but de vendre sa participation dans l’entité « Exploration & Production International (EPI) » qui s’élève aujourd’hui à hauteur de 70%. Cette branche exploration-production d’hydrocarbures est actuellement valorisée à 4.7 milliards d’euros et devrait, si la transaction a bien lieu, réduire de 2.4 milliards d’euros la dette nette du groupe détenu à 29% par l’Etat français (l’équivalent d’un dixième de sa dette totale).
La société EPI travaille majoritairement en mer du Nord (Royaume-Uni, Norvège, Pays-Bas, Allemagne) mais aussi un peu en Indonésie, en Egypte et en Algérie. Son siège est basé en France, elle compte environ 1622 salariés. Sa capacité de production était égale à 148 000 barils par jour en 2016 et ses réserves s’élèvent à 672 millions de barils.
De son côté, Neptune Energy est soutenue par les sociétés d’investissement Carlyle et CVC Capital Partners. Après la vente, qui devrait se finaliser au premier trimestre 2018, l’entreprise anglaise deviendrait l’unique actionnaire d’EPI.
Un virage vers la transition énergétique et des activités moins volatiles
La finalisation de cette vente devrait permettre à ENGIE d’effectuer 70% des cessions prévues dans son programme de 15 milliards d’euros d’ici à 2018. Le but recherché est clairement d’avancer dans sa nouvelle stratégie qui consiste à investir davantage dans les énergies bas carbone, les services énergétiques et les activités à prix garantis, c’est-à-dire qui ne dépendent pas de la volatilité du marché.
La directrice générale du groupe, Isabelle Kocher, expliquait d’ailleurs qu’avec la clôture de cette transaction, les activités contractées et régulées représenteront plus de 85% de leur excédent brut d’exploitation. Cela devrait notamment permettre au groupe d’atteindre son objectif fixé pour fin 2018 et d’améliorer son profil de risque.
