Demandez votre fioul !
OUI Je peux conserver ma chaudière fioul après 2022 !
Chauffage : l'erreur à ne pas commettre !
En savoir plusNewsletter
Restez informé toute l'année
Actualités du fioul
Brésil : « Le monde n'est pas prêt à vivre sans pétrole »
Publié le 23/06/2025 11h20
Lors d’une interview donnée il y a quelques jours, le président brésilien Lula a déclaré que « le monde n’est pas prêt à vivre sans pétrole » pour le moment. A cette occasion, il en a profité pour parler des futurs projets d’extraction de brut au large du pays alors que celui-ci recevra la COP30 dans quelques mois seulement.
Un mégaprojet pétrolier près de l’Amazone
Le président Lula s’est déclaré ouvert à l’idée d’un futur sans combustibles fossiles, tout en affirmant que le monde n’est pas encore prêt à se passer du pétrole. Cette position reflète un réalisme économique, notamment dans un pays où la compagnie publique PetroBras joue un rôle clé. Actuellement, PetroBras attend l'autorisation de l’agence environnementale Ibama pour lancer un ambitieux projet d’exploration pétrolière proche de la région sensible de la Margen Équatoriale, non loin de l'embouchure de l'Amazone, une concession qu’elle détient depuis 2013.
Dans ce même contexte, le gouvernement brésilien a attribué mardi pour 153 millions de dollars des concessions pétrolières supplémentaires dans cette zone à 4 multinationales, dont PetroBras, lors d’enchères fortement critiquées par les écologistes. Ces décisions montrent un certain décalage entre les engagements environnementaux affichés et la stratégie énergétique du pays, qui continue de miser sur le développement de l’or noir, même dans des régions écologiquement fragiles.
Le brut comme tremplin ?
Le président brésilien a défendu l’exploration pétrolière près de la région du Margen Équatorial en la présentant comme un levier pour financer la transition énergétique, affirmant que cette richesse nationale pouvait servir à en créer une nouvelle. Alors qu’il s’apprête à accueillir la COP30 en novembre à Belém, il a insisté sur le fait que les forages envisagés auraient lieu à 545 kilomètres des côtes, dans des eaux internationales, où des pays voisins comme le Guyana et bientôt le Suriname exploitent déjà leurs ressources pétrolières.
Lula a également relativisé la diabolisation du pétrole en mettant en avant les efforts du Brésil en matière d’énergies renouvelables, notamment l’intégration de 30% d’éthanol dans l’essence et de 15% de biodiesel dans le diesel. Il a souligné que les réserves potentielles dans la région du Margen Équatorial sont estimées à au moins 10 milliards de barils, ce qui constitue un enjeu stratégique pour l’économie nationale, en dépit des critiques environnementales.
