Demandez votre fioul !
OUI Je peux conserver ma chaudière fioul après 2022 !
Chauffage : l'erreur à ne pas commettre !
En savoir plusNewsletter
Restez informé toute l'année
Actualités du fioul
AIE : l'investissement pétrolier reste nécessaire
Publié le 22/09/2025 11h31
L’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) vient de reconnaître dans un rapport exclusif qu’il était important de continuer à investir dans la recherche et l’extraction du pétrole. C’est une déclaration qui a quelque peu surpris puisque celle-ci communique habituellement sur l’urgence d’en terminer avec les énergies fossiles afin de se rediriger vers les renouvelables. Elle a également plusieurs fois annoncé un pic pétrolier dans la décennie qui semble en réalité s’éloigner.
Menace sur la sécurité énergétique
Selon un rapport de l’AIE fondé sur l’étude de 15 000 champs d’hydrocarbures, le déclin naturel de la production s’accélère et pose par conséquent un défi majeur pour les marchés et la sécurité énergétique mondiale. Près de 90% des investissements actuels servent uniquement à compenser les pertes dans les gisements existants, sans parvenir à maintenir durablement l’approvisionnement.
L’agence souligne qu’un fossé croissant devra être comblé par de nouveaux projets conventionnels de pétrole et de gaz afin de stabiliser la production, sauf si la demande mondiale venait à ralentir. Cette projection contraste avec les déclarations passées de son directeur qui anticipait un pic de la demande d’énergies fossiles dans la décennie, en opposition avec les prévisions plus optimistes de l’industrie pétrogazière.
L’offre mondiale, dépendante des investissements
L’AIE prévoit que les investissements dans le secteur pétrogazier atteindront environ 570 milliards de dollars en 2025, ce qui pourrait permettre une légère hausse de la production si le rythme se maintient. Toutefois, même une baisse modeste des investissements pourrait suffire à freiner cette dynamique et maintenir l’offre stable. De son côté, le débat actuel sur l’énergie se focalise surtout sur la demande au détriment des enjeux liés à l’approvisionnement.
