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Actualités du fioul
Tendance Prix du Fioul Mars 2024 : Forte Baisse
Publié le 29/03/2024 14h36
Nous sommes de retour comme chaque mois pour décortiquer la tendance du prix du fioul pour le mois qui vient de s’écouler par rapport au mois précédent. De cette manière, vous avez une vision plus globale de l’évolution du prix du fioul en plus de nos points hebdomadaires. En prenant ainsi de la hauteur, vous échapperez au balai des hausses et des baisses continuelles qui surviennent de manière quotidienne à cause de l’actualité et serez en mesure d’avoir plus de recul pour acheter votre fioul au moment le plus propice.
Comparaison Prix du Fioul Février/Mars 2024
Le prix du fioul domestique s’est trouvé sur une pente descendante ce mois-ci, mis à part la période du 15 au 20 où il a brièvement augmenté. De son côté, le cours du baril n’a pas du tout suivi la même évolution. Celui-ci a fait le yoyo dans une fourchette restreinte la première partie du mois puis s’est mis à fortement progresser durant une semaine avant de redescendre un peu puis se stabiliser. Il est monté au plus haut à 87 dollars et est descendu jusqu’à 81 dollars.
Au final, en Mars 2024, le prix d’une commande de 1000L de fioul domestique aura été en moyenne de 12412, soit une forte baisse de 29€ par rapport au mois de Février.
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Février 2024 |
Mars 2024 |
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07/02/2024 |
1235€ |
1218€ |
06/03/2024 |
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14/02/2024 |
1262€ |
1209€ |
13/03/2024 |
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21/02/2024 |
1240€ |
1214€ |
20/03/2024 |
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28/02/2024 |
1226€ |
1208€ |
27/03/2024 |
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Moyenne |
1241€ |
1212€ |
Moyenne |
Evolution du Prix du Fioul Mars 2024
Quels ont donc été les évènements majeurs qui ont marqué le mois dernier et qui expliquent l’évolution du prix du fioul domestique en Mars 2024 ? Tiré du pétrole brut, le fioul suit presque parfaitement les fluctuations de ce dernier avec à chaque fois quelques jours/semaines de latence. Il convient donc de se référer au marché de l’or noir pour comprendre et appréhender ses mouvements.
Lors de la 1ère semaine de Mars, le cours du brut s’orientait à la baisse, le marché n’ayant pas été convaincu par la reconduction des coupes de production de l’OPEP+ jusqu’à la fin du semestre. Les investisseurs avaient tendance à y voir davantage un signe de faiblesse de la demande. Ils étaient également affectés par les faibles prévisions économiques du gouvernement chinois.
La deuxième semaine, le prix du baril s’orientait toujours légèrement à la baisse à cause d’une inflation américaine qui est ressortie une nouvelle fois un peu au-dessus de ce qui était attendu pour le mois de février. Par ailleurs, il y avait de plus en plus de doutes quant à la capacité des membres de l’OPEP+ à respecter les nouveaux quotas de réduction qu’ils se sont fixés quelques semaines auparavant.
Au cours de la troisième semaine, le prix du pétrole repartait à la hausse du fait des attaques de drones répétées par l’Ukraine sur des installations pétrolières russes. Par ailleurs, la production industrielle chinoise ressortait en meilleure forme pour les mois de janvier et février. Les investisseurs étaient également en attente de la décision de la Fed concernant les taux d’intérêt.
Lors de la dernière semaine, le baril de brut a démarré sur une hausse dans le sillage des attaques de drones ukrainiens qui se poursuivaient sur les raffineries russes ainsi que par l’annonce d’une réduction de production par ces derniers. Il s’est toutefois assez rapidement retourné avec la forte baisse des prix de gros du gazole en Europe et ceux de l’essence aux États-Unis mais aussi grâce à l’adoption du tout premier cessez-le-feu entre Israël et le Hamas par le Conseil de l’ONU.
