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Tendance Prix du Fioul Février 2024 : Forte Hausse

Publié le 01/03/2024 14h21

Nous sommes de retour comme chaque mois pour décortiquer la tendance du prix du fioul pour le mois qui vient de s’écouler par rapport au mois précédent. De cette manière, vous avez une vision plus globale de l’évolution du prix du fioul en plus de nos points hebdomadaires. En prenant ainsi de la hauteur, vous échapperez au balai des hausses et des baisses continuelles qui surviennent de manière quotidienne à cause de l’actualité et serez en mesure d’avoir plus de recul pour acheter votre fioul au moment le plus propice.

Comparaison Prix du Fioul Janvier/Février 2024

Le prix du fioul domestique a accéléré sa hausse jusqu’à la mi-février puis il s’est mis à redescendre. De son côté, le cours du baril a lui aussi bien progressé jusqu’à la moitié du mois et ensuite il est resté plutôt stable. Il est monté au plus haut à 84 dollars et est descendu jusqu’à 76 dollars.

Au final, en Février 2024, le prix d’une commande de 1000L de fioul domestique aura été en moyenne de 1241€, soit une forte hausse de 36€ par rapport au mois de Janvier.

Evolution du Prix du Fioul Février 2024

Quels ont donc été les évènements majeurs qui ont marqué le mois dernier et qui expliquent l’évolution du prix du fioul domestique en Février 2024 ? Tiré du pétrole brut, le fioul suit presque parfaitement les fluctuations de ce dernier avec à chaque fois quelques jours/semaines de latence. Il convient donc de se référer au marché de l’or noir pour comprendre et appréhender ses mouvements.

Lors de la 1^ère semaine de Février, le cours du brut évoluait peu, tiraillé à la baisse par l’appréciation du dollar suite à des rumeurs indiquant que la Fed ne serait plus disposée à diminuer les taux directeurs mais toujours soutenu par les vives tensions au Moyen-Orient entre les Houthis et l’armée américaine ainsi qu’en Europe de l’Est entre ukrainiens et russes.

La deuxième semaine, le prix du baril était sur une légère pente ascendante, porté par un optimisme malgré l’inflation plus élevée qu’attendue aux États-Unis ainsi que par les tensions qui restaient bien présentes au Moyen-Orient et qui semblaient pouvoir basculer à tout instant du côté d’une trêve comme d’un élargissement du conflit.

Au cours de la troisième semaine, le prix du pétrole peinait à trouver une direction claire. Il a d’abord été soutenu par les affrontements qui se poursuivaient en mer Rouge et les différentes attaques incessantes sur les navires traversant la zone. Ensuite, il s’est retrouvé affecté par les mauvaises perspectives économiques chinoises, les craintes de récession et les propos plutôt pessimistes de l’AIE en ce qui concerne la demande mondiale pour 2024.

Lors de la dernière semaine, le baril de brut évoluait à la hausse, encouragé par la suspension partielle des exportations de carburant russe et le possible prolongement des coupes de production des membres de l’OPEP+ au 2ème trimestre. En toile de fond, la tension était toujours bien palpable au Moyen-Orient et les baisses de taux directeurs aux États-Unis ne semblaient plus au programme à court terme.