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Actualités du fioul
Tendance Prix du Fioul 26 Avril : Forte Baisse
Publié le 26/04/2023 12h09
Nous sommes Mercredi et c’est le jour de la semaine où nous faisons notre désormais traditionnel point hebdomadaire sur l’évolution du prix du baril de pétrole (particulièrement le Brent) et par extension le prix du fioul. Le cours du brut a démarré la semaine sur une hausse avec l’accélération du tourisme en Chine à l’approche du week-end prolongé du 1er mai. Cependant, il s’est vite contracté mardi à l’annonce de bons chiffres économiques aux Etats-Unis qui confirment de plus en plus un nouveau resserrement monétaire par la FED. Par ailleurs, les signes d’une offre mondiale qui ne faiblit pas autant que prévu alimente également la baisse.
La hausse des taux ne fait plus de doute
Aujourd’hui, 26 avril 2023, le baril de Brent s’échangeait pour environ 80.65 dollars vers 11h00, en baisse par rapport à l’ouverture lundi matin où il était à 81.37 dollars. Celui-ci a gagné 1.31% de sa valeur lundi mais perdu 2.36% dès le lendemain, atteignant un plus bas depuis fin mars. De son côté, le prix du fioul a dégringolé passant de 1219€ à 1160€ les 1000L.
Alors que le brut bénéficiait d’une hausse de la demande à l’occasion du week-end prolongé en Chine, celui-ci a plutôt mal encaissé les données macroéconomiques américaines publiées le lendemain. Ces données ont mis en avant une accélération surprise des ventes de logements neufs ainsi qu’une augmentation de leur prix moyen.
Cette bonne nouvelle en apparence pour l’économie pave un peu plus le chemin vers une énième hausse des taux d’emprunt par la FED lors de sa prochaine réunion les 2 et 3 mai. Si ce nouveau resserrement avait bien lieu, ce serait un nouveau coup dur pour la demande en or noir. De plus, le dollar a profité de ces perspectives, rendant les achats de pétrole encore moins rentables pour les investisseurs.
L’offre mondiale demeure solide
Un autre facteur alourdissait les cours : la vitalité de l’offre. Le PDG d’un grand groupe parapétrolier américain vient de déclarer que ses clients étaient très motivés à l’idée de produire davantage de brut. Du côté de la Russie, alors que le pays s’est engagé à réduire sa production de 500 000 barils par jour, les exportations continuent de plus belle et ne montrent aucun signe de ralentissement.
