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Tendance Prix du Fioul 23 Juillet 2025 : Stabilité

Publié le 23/07/2025 13h50

Nous sommes Mercredi et c’est le jour de la semaine où nous faisons notre désormais traditionnel point hebdomadaire sur l’évolution du prix du baril de pétrole (particulièrement le Brent) et par extension le prix du fioul. Le cours du brut continuait de baisser légèrement ces derniers jours, impacté par une offre surabondante ainsi que l’incertitude liée aux droits de douanes américains pour l’UE qui entreront en vigueur au 1^er août si aucun accord n’est trouvé. Par ailleurs, le marché attend les pourparlers avec l’Iran en fin de semaine au sujet du dossier nucléaire.

L’échéance se rapproche pour l’UE

Aujourd’hui, 23 juillet 2025, le baril de Brent s’échangeait pour environ 68,35 dollars vers 09h40, en baisse par rapport à l’ouverture lundi matin où il était à 69,39 dollars. Celui-ci a perdu environ 1% depuis le début de semaine. De son côté, le prix du fioul repart très légèrement à la hausse, passant de 1115€ à 1119€ les 1000L par rapport à la semaine précédente.

Les menaces de nouveaux droits de douane brandies par Donald Trump suscitent des inquiétudes quant à leur impact potentiel sur la croissance économique mondiale et la demande d’énergie, en particulier de pétrole. Les investisseurs restent attentifs à la date du 1er août, moment clé où ces surtaxes pourraient entrer en vigueur si aucun accord commercial n’est trouvé. La perspective d’une guerre commerciale ravivée pèse ainsi sur les anticipations du marché pétrolier.

Les négociations entre les États-Unis et l’Union européenne sont particulièrement surveillées, Trump ayant menacé d’imposer des droits de douane de 30% sur les produits européens. L’UE, tout en espérant parvenir à une solution négociée, se prépare à riposter en ciblant des produits emblématiques comme les avions, les voitures ou le bourbon. Elle envisage également d’étendre ses mesures aux services, notamment dans les domaines technologiques et financiers, en restreignant leur accès aux marchés publics européens.

Négociations tendues avec l’Iran

L’un des risques pesant toujours sur le marché reste une possible fermeture du détroit d’Ormuz par l’Iran, un passage stratégique par lequel transite près de 20% de l’or noir mondial. À la veille de discussions prévues à Istanbul avec la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne, le ministre iranien des Affaires étrangères a affirmé que Téhéran ne renoncerait pas à l’enrichissement d’uranium, poussant Donald Trump à réitérer sa menace de frapper militairement l’Iran en cas de reprise de son programme nucléaire.