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Tendance Prix du Fioul 07 Mai 2025 : Baisse

Publié le 07/05/2025 12h16

Nous sommes Mercredi et c’est le jour de la semaine où nous faisons notre désormais traditionnel point hebdomadaire sur l’évolution du prix du baril de pétrole (particulièrement le Brent) et par extension le prix du fioul. Le cours du brut a démarré la semaine sur une chute suite à la réunion de l’OPEP+ ce week-end au cours de laquelle le groupe a annoncé une hausse de sa production plus importante que prévue initialement. Il s’est toutefois redressé davantage dès le lendemain avec des perspectives intéressantes pour la demande en essence aux États-Unis ainsi que la probabilité de plus en plus marquée de sanctions contre l’Iran.

L’OPEP+ accélère sa production

Aujourd’hui, 7 mai 2025, le baril de Brent s’échangeait pour environ 62,63 dollars vers 09h15, en hausse par rapport à l’ouverture lundi matin où il était à 59,22 dollars. Celui-ci a perdu près de 2% de sa valeur lundi avant d’en récupérer plus de 3% le lendemain. De son côté, le prix du fioul a poursuit sa baisse de 1054€ à 1044€ les 1000L par rapport à la semaine précédente.

L’annonce de l’OPEP+ d’une augmentation plus rapide que prévu de sa production pétrolière a fortement inquiété les marchés, provoquant lundi une chute notable des cours du brut. L’Arabie saoudite, la Russie et six autres membres ont décidé de remettre sur le marché 411 000 barils supplémentaires par jour en juin, soit bien plus que les 137 000 barils initialement envisagés, selon un communiqué publié samedi.

Cette décision intervient dans un contexte de demande mondiale affaiblie, en raison des incertitudes économiques liées à la guerre commerciale lancée par les États-Unis. La combinaison d’une offre excédentaire et de perspectives de croissance dégradées a entraîné une baisse de plus de 20% des prix du pétrole depuis le début de l’année, atteignant lundi des niveaux proches de ceux de 2021.

Le ton monte entre l’Iran et les États-Unis

Malgré la pression exercée sur les cours du pétrole, certains éléments contribuent à maintenir le prix du baril autour de 60 dollars. Parmi eux, la possibilité croissante de sanctions sévères des États-Unis contre l’Iran, l’un des dix plus grands producteurs mondiaux, suscite des inquiétudes quant à l’approvisionnement global en pétrole et soutient ainsi les prix.

Les tensions diplomatiques entre Washington et Téhéran restent vives. Abbas Araghchi, chef de la diplomatie iranienne, a critiqué les États-Unis pour leur soutien à Israël dans le conflit à Gaza et pour leurs frappes contre les Houthis au Yémen. Il a mis en garde contre toute nouvelle erreur stratégique américaine à l’encontre de l’Iran, appelant à plus de réalisme dans les discussions nucléaires en cours.