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Tendance Prix du Fioul 07 Février : Légère Baisse

Publié le 07/02/2024 13h52

Nous sommes Mercredi et c’est le jour de la semaine où nous faisons notre désormais traditionnel point hebdomadaire sur l’évolution du prix du baril de pétrole (particulièrement le Brent) et par extension le prix du fioul. Le cours du brut évoluait peu cette semaine, tiraillé à la baisse par l’appréciation du dollar suite à des rumeurs indiquant que la Fed ne serait plus disposée à diminuer les taux directeurs mais toujours soutenu par les vives tensions au Moyen-Orient entre les Houthis et l’armée américaine ainsi qu’en Europe de l’Est entre ukrainiens et russes.

La tension ne descend pas

Aujourd’hui, 7 février 2024, le baril de Brent s’échangeait pour environ 79,03 dollars vers 10h45, en légère hausse par rapport à l’ouverture lundi matin où il était à 77,85 dollars. Celui-ci a gagné 0,85% de sa valeur lundi et 0,76% mardi. De son côté, le prix du fioul a légèrement reculé de 1244€ à 1235€ les 1000L par rapport à la semaine dernière.

Les affrontements se poursuivent et s’intensifient au Moyen-Orient entre les rebelles Houthis et l’armée américaine principalement. Les hostilités et les représailles s’enchaînent de plus en plus fréquemment et rapidement, pérennisant le détournement du trafic pétrolier par la zone. Ce mardi, les américains ont poursuivi leur série de frappes au Yémen et arrêté deux drones marins tandis que les Houthis continuent à viser les navires marchands et militaires.

Du côté de l’Europe de l’Est, l’Ukraine a endommagé une raffinerie russe de Volgograd dans le Sud-Ouest du pays. L’incendie qui s’en est suivi aurait été rapidement maîtrisé mais cela montre la relative vulnérabilité de certaines installations pétrolières de la Russie, ce qui n’est pas pour rassurer le marché. Par ailleurs, tout ralentissement de la production russe oblige le pays a priorisé l’approvisionnement intérieur au détriment des exportations.

L’économie américaine tient bon

Les prix de l’or noir sont lestés par la hausse du dollar suite aux déclarations de la Réserve fédérale américaine qui éloignent l’idée d’une baisse des taux d’emprunt dans un avenir proche. En effet, les chiffres du travail aux États-Unis demeurent solides et l’économie plus généralement semble bien résister aux taux élevés actuels. Le directeur de la Fed en personne a jugé peu probable une baisse imminente au mois de mars.