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Actualités du fioul
Les approvisionnements en brut après l'embargo russe du 5 décembre
Publié le 18/11/2022 14h52
Nous nous approchons de plus en plus de la date fatidique du 5 décembre, date à laquelle entrera en vigueur l’embargo de l’UE sur le pétrole russe importé par voie maritime. Quelles en seront les conséquences ? Comment évolueront les flux pétroliers à partir de ce jour ? Nous vous expliquons tout dans cet article.
L’état des lieux du marché du brut
Depuis le début du conflit en Ukraine, les importations de brut de l’Union Européenne depuis la Russie sont passées de 2.5 à 1.4 millions de barils par jour. Cet écart a été plus que comblé par l’Inde, la Chine et la Turquie qui ont acheté environ 1.2 million de barils par jour supplémentaires cet été.
A partir du 5 décembre, la Russie devra cependant rediriger 1.1 million de barils par jour en plus vers ses clients asiatiques ou d’autres destinations puisque les importations en Europe seront dès lors interdites. La part de l’UE dans les exportations russes sont passées de 50% avant l’invasion à 31% en octobre et diminuera donc encore davantage.
Les solutions alternatives pour l’UE
Depuis le mois de février, les états membres européens ont dû trouver de nouveaux fournisseurs pour compenser la baisse de leurs importations de Russie. Ils ont notamment passé commande auprès du Moyen-Orient, de l’Afrique de l’Ouest, de la Norvège, du Brésil et de la Guyane.
Après l’embargo, le plan est de se fournir auprès des Etats-Unis et du Kazakhstan pour remplacer une partie des 1.1 million de barils quotidiens perdus. La Norvège a d’ores et déjà annoncé qu’elle augmenterait la production de son plus grand champ pétrolier pour un total d’environ 200 000 barils par jour supplémentaires en 2023.
