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Tendance Prix du Fioul 21 Février : Forte Baisse

Publié le 21/02/2024 14h04

Nous sommes Mercredi et c’est le jour de la semaine où nous faisons notre désormais traditionnel point hebdomadaire sur l’évolution du prix du baril de pétrole (particulièrement le Brent) et par extension le prix du fioul. Le cours du brut peine à trouver une direction claire cette semaine. Il a été soutenu lundi par les tensions qui se poursuivent en mer Rouge et les différentes attaques incessantes sur les navires traversant la zone. Le lendemain, il s’est retrouvé affecté par les mauvaises perspectives économiques chinoises, les craintes de récession et les propos plutôt pessimistes de l’AIE en ce qui concerne la demande mondiale cette année.

Aucune amélioration en mer Rouge

Aujourd’hui, 21 février 2024, le baril de Brent s’échangeait pour environ 81,88 dollars vers 10h30, en légère baisse par rapport à l’ouverture lundi matin où il était à 83,10 dollars. Celui-ci a plutôt stagné lundi et perdu 0,93% mardi. De son côté, le prix du fioul a fortement chuté de 1262€ à 1240€ les 1000L par rapport à la semaine dernière.

Au Moyen-Orient, les semaines s’enchaînent et se ressemblent. Les affrontements entre rebelles Houthis et américains ou britanniques se poursuivent, à la différence près que l’Union Européenne a décidé d’y envoyer elle aussi des flottes de protection de la navigation. Depuis novembre et davantage encore depuis janvier, les attaques contre les navires marchands soutenant Israël se multiplient en solidarité au peuple palestinien.

De son côté, le premier ministre israélien a déclaré ce lundi ne vouloir faire aucun compromis et continuer ses offensives sanglantes, y compris durant le ramadan qui aura lieu en mars, dans le cas où tous les otages ne seraient toujours pas libérés. La région qu’il vise désormais s’appelle Rafah, se situe au sud de la bande de Gaza et accueille près d’1,5 million de civils réfugiés.

La récession continue à inquiéter

Le risque géopolitique était toutefois atténué par les craintes persistantes d’une récession. En effet, de nouvelles données économiques décevantes ont été publiées par la Chine ainsi que par les États-Unis ces derniers jours. En chine notamment, les taux ont été abaissés par la Banque centrale afin de stimuler les prêts immobiliers et relancer la croissance dans un contexte plus que morose. Dans son dernier rapport, l’AIE a quant à elle souligné le ralentissement de la croissance de la demande pour 2024.